Sexualité : un tiers des étudiants ne se protège pas

Selon une enquête de la mutuelle étudiante Smerep, 30 % des étudiants déclarent ne jamais utiliser de préservatif lors des rapports sexuels. Une pratique dangereuse qui touche plus souvent les filles (39 %), exposant à un risque de grossesse et à des risques d’infections sexuellement transmissibles.

Des idées fausses qui mènent à de dangereux comportements…

Selon cette enquête, les étudiants qui n’utilisent pas le préservatif systématiquement avancent trois arguments :

·         Les deux partenaires ont fait un test de dépistage (60 % des cas), ce qui est une très bonne attitude.

·         Un autre moyen contraceptif a été utilisé (50 % des cas). Ce comportement indique qu’un étudiant sur deux confond contraception et protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST). Or ils doivent bien comprendre qu’une contraception ne protège pas forcément contre les IST. Seul le préservatif peut faire les deux, mais avec une efficacité plus modérée en matière de contraception.

·         Le préservatif « enlève la magie du rapport sexuel » (20 % des cas), une idée fausse qui a la vie dure.  

Concernant le dépistage, là encore grosse déception : seulement un tiers des étudiants indique réaliser systématiquement un test de dépistage en cas de changement de partenaire (40 % en Île-de-France) et 40 % avouent ne jamais en pratiquer. Pourtant, dans l’intention, 80 % accepteraient de se faire dépister chez leur médecin et 75 % feraient le test à domicile.

Pour s’informer davantage :

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Étude Harris Interactive pour la Smerep, 1.200 auto-questionnaires du 4 au 8 mars 2014.
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