Lexique : Hypertension artérielle pulmonaire secondaire à un rétrécissement mitral

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Lexique : Hypertension artérielle pulmonaire secondaire à un rétrécissement mitral

Hypertension artérielle pulmonaire secondaire à un rétrécissement mitral


Hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) : augmentation de la pression sanguine dans le réseau artériel pulmonaire, situé entre le coeur droit (oreillette et ventricule droits) et le coeur gauche (oreillette et ventricule gauches), et dont les valeurs dépassent 35 mm de Hg (mercure) au moment de la systole (contraction cardiaque) et 13 mm au moment de la diastole (remplissage du coeur).
Ses causes sont nombreuses :
ralentissement au niveau du coeur gauche comme un rétrécissement de la valve mitrale (séparant oreillette et ventricule gauches (voir valvulopathie ) ;
certaines maladies cardiaques congénitales avec communication directe anormale entre les coeurs gauche et droit (voir shunt gauche-droit ) ;
ralentissement du flux sanguin artériel d'origine pulmonaire (maladies bronchiques chroniques évoluées, embolie pulmonaire massives...) ;
HTAP primitive : maladie rare, touchant les sujets adultes jeunes et plus particulièrement les femmes, caractérisée par un épaississement de la paroi des petites artères pulmonaires. Son évolution est sévère en quelques années. Ses causes ne sont pas connues ; certains médicaments ont été mis en cause.
L'HTAP retentit sur le fonctionnement cardiaque avec dilatation des artères pulmonaires et du ventricule droit, apparition d'un essoufflement à l'effort ( dyspnée ) et insuffisance cardiaque droite .
La dyspnée de l'HTAP a fait l'objet d'une classification fonctionelle :
Classe I : pas de limitation de l'activité physique sans douleurs thoraciques ni sensations de lipothymies .
Classe II : limitation légère de l'activité physique sans gêne au repos. L'activité physique habituelle induit : dyspnée ou fatigue, douleurs thoraciques ou sensations lipothymiques.
Classe III : limitation importante de l'activité physique sans gêne au repos. L'activité physique même légère induit : dyspnée ou fatigue, douleurs thoraciques ou sensations lipothymiques.
Classe IV : toute activité physique induit des symptômes. Signes d'insuffisance cardiaque droite. Présence même au repos de dyspnée ou de fatigue.


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